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Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
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Sellois
mazjc
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Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Bonjour aux baroudeurs toujours de belles photos un documentaire passionnant.il ne faisait pas trop chaud pour cette partie de l'aventure en tout les cas merci pour le partage de vos aventures
Trifon24- Membre assidu
- Messages : 2854
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Bounty45 approuve ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
salut
merki a vs , pour ces superbes tofs qui font envies ! on est souvent tributaire de la météo ou des incidents de parcours , hélas , mais quand ça fini bien , quels souvenirs
et pas la peine de prendre des risques insensés surtout quand il y a de la neige ....
merki a vs , pour ces superbes tofs qui font envies ! on est souvent tributaire de la météo ou des incidents de parcours , hélas , mais quand ça fini bien , quels souvenirs
et pas la peine de prendre des risques insensés surtout quand il y a de la neige ....
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yadraq01- Modérateur
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jeanlou approuve ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Epilobe de Saint Antoine pour les fleurs roses ! Étonnant d'en voir si haut...
Et sinon, cette histoire de latex, on en parle ou bien...
Et sinon, cette histoire de latex, on en parle ou bien...
jeanlou approuve ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Bonjour,
Cette histoire de latex est venue à l'heure de l'apéro.
Après avoir vu nos deux ballots, et cette dame, pas bien grande mais énergique, et qui savait lire un GPS, on c'est imaginé que c'est elle qui dirigeait la troupe.
De là à la voir habillée façon sm et fouetter les deux benêts pour les faire avancer, il y a qu'un pas bien vite franchit
Cette histoire de latex est venue à l'heure de l'apéro.
Après avoir vu nos deux ballots, et cette dame, pas bien grande mais énergique, et qui savait lire un GPS, on c'est imaginé que c'est elle qui dirigeait la troupe.
De là à la voir habillée façon sm et fouetter les deux benêts pour les faire avancer, il y a qu'un pas bien vite franchit
MXU 700 I
L'essentiel est invisible pour les yeux (Kymco) Antoine de Saint-Exupéry
Bardenas, Parpaillon,
Via del Sale, Strada dei Cannoni,
Strada dell' Assietta, Sommeiller
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bern@rd17- Râleur persistant
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Sellois approuve ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Bern@rd17mazjc a écrit:Jour de la 3ième rando . Au lever , beau ciel à Oulx d’où nous partirons . La chance de la météo en montagne !!! Mais la température est déjà basse à 1100 m , que nous attend il pour le col du sommeiller situé à 2993 m….
Toujours même rituel de préparation, quad , casse crôute gps … mais cette fois ci je mets 3 couches sur les jambes.. 9h56 départ
Nous prenons la route pour rejoindre Bardonnechia à 12 kms, pour nous engager ensuite sur la piste tant attendu du Col du Sommeiller..
La pointe Sommeiller (en italien punta Sommeiller) est une montagne de 3 332 mètres d'altitude dans les Alpes à la frontière entre la France et l'Italie. Elle se trouve dans le massif du Mont-Cenis, entre le val de Suse en Italie et la Haute-Maurienne en France. Administrativement la montagne est partagée entre les communes de Bramans (France), de Bardonecchia et d'Exilles (Italie). Sur le sommet se situe un point géodésique de l'Institut géographique militaire italian (IGM).
Cette route est aussi bien connue chez les motards, une montée y est organisée tous les ans le deuxième WE de juillet avec un bivouac au refuge de scarfiotti ( 2165 m)
Nous montons , passons près d’un lac barrage , lac de Rochemolles pour toujours monter , monter…
Pause au niveau du refuge, il fait frais , qques nuages , nous ne voyons plus la piste , camouflée dans la pente
Un passage au péage , somme allouée à l’entretien et c’est reparti..
Encore qques vaches qui paissent , et la végétation disparaît pour attaquer le dur..
La pente est raide parfois et elle n’est pas droite
Apparition de la neige…..
Et nous nous arrêterons ici …..à 200/300 mètres de la fin .Le ciel se couvre , des flocons viennent à tomber ….
je vais reconnaître à pied un lieu pour le demi- tour et nous repartons vers le refuge .
Vers 2500 m , Scarapat nous dira de laquelle il s'agit ....
Descente
Photo au niveau de la cascade ,au dessus du refuge
Pause miam au refuge avec sa cascade . Pendant le repas , nous voyons motards , 4*4 auto, et même des Vans s'engager
sur la piste
Dernier panorama sur le site , et nous redescendons tranquille...
Petite pause: un modo qui contemple le ciel .....enfin presque
Voilà notre rando du jour se continue sur le chemin inverse..... C'est une montée qui mérite d'être vécue..
Nous atteignons OULX et sa pompe à essence pour remplir nos KYMCO . Nous tombons sur 3 canam XTP français.
Ils "jambonnent" avec le distributeur d'essence , me demande de reculer le 500 alors qu'il y a avait 4 pompes .
Bernard me glisse à l'oreille " un KYMCO ne recule jamais devant un Canam (j'aurais du l'écouter:/15/: )
et un fait même le plein moteur tournant ! Bref j'engage la convers , ils venaient de faire le Mont jafferau ,en faisant un parcours Grenoble Nice .
Mais ils semblaient un peu perdu pour repartir , pourtant équipé d'un GPS globe... Pendant que je remplissais , notre grand navigateur spécialiste du GPS
les a aiguillé ....
Je finis sur cette anecdocte ..... rando 4 arrive.........
Vendredi 28 août
La météo nous annonce 2 jours de mauvais temps, pas question de se lancer à l'assaut du Sommeiller dans ces conditions, d’autant plus que mon quad n’est pas au mieux de sa forme.
Alors, aujourd’hui ce sera mécanique. Je me suis demandé si l'essence pouvait être une cause de ces problèmes, en effet, il y a quelques jours, j’ai passé mon bidon d’essence à un automobiliste en panne, charge à lui de me le ramener plein. Alors, qu’a t-il mit comme carburant ? Dans le doute, je remets de l’essence fraîche dans le réservoir.L'essai n’est pas concluant, le démontage de la pompe à essence et de son filtre s'impose.
Quand est-ce que tu l’a changé ton filtre me demande JC ?
L’année dernière je lui réponds.
En est tu sûr insiste -il ? et de presser le filtre entre ces doigts, il est vrai qu’un liquide noirâtre s’en écoule.
Je le vois remettre en cause mes facultées intellectuelle évoquant mon âge comme responsable.
Je recadre immédiatement JC, dis toi bien que les “vieux”* sont ceux qui sont plus âgés que moi, et il en sera toujours ainsi.
L’incident clos, nous grimpons tous les deux sur le 500 pour descendre en ville à la recherche d’un filtre à essence. Malgré son surpoids soudain, le GreenLIne nous amène à bon port, mais point de filtre dans la ville de Susa.
J’opte pour supprimer la mousse du filtre, qui fait penser à de laine d’acier, au final, il ne reste que le tamis interne. De ce fait, la pompe qui faisait un bruit pas possible devient silencieuse, alors de là à dire qu’un filtre à essence sale fait forcer la pompe, il n’y a qu’un pas que je n'hésite pas à franchir.
A force de bricoler, le moteur fonctionne un peu mieux, d’un commun accord, nous décidons qu’un essai demain décidera si je peux me lancer dans l'ascension du mont Someiller.
Dimanche 30 août
Après une cinquantaine de kilomètres, nous posons les deux camping cars dans la station montagnarde de Oulx.
La journée est belle, et dans l’après midi JC et moi même partons essayer le quad sur les chemins qui mènent aux remontés mécaniques. le quad ne fonctionne pas trop mal, surtout dans les tours, et je me surprends à m’amuser. JC me fait remarquer que je demande beaucoup au quad, je le rassure, j’ai encore beaucoup de marge, mais il est vrai, que quand autrefois, on a collé des numéros de course sur ces portières, il est difficile de ne pas à l’insu de son plein gré mettre du gaz et s’amuser.
Le 700 bon pour le service, nous partirons découvrir le Someiller demain.
Lundi 31 août bizarrement, j'ai l'impression que l'on serait en avance aujourd’hui ??
La ville est presque déserte lorsque les deux quads prennent le départ direction Bardonecchia, une petite quinzaine de kilomètres et la route est quasiment droite. D’entrée, JC donne le rythme, ni trop vite pour admirer le paysage, ni trop lentement pour que le 700 soit dans la plage d’utilisation moteur qui lui convienne. Très vite, nous arrivons sur Bardonecchia, station de montagne juste sur le versant italien des Alpes. Je vois le Green Line hésiter sur un rond point, j’ai tellement étudier la carte, que je sais qu’il faut prendre la petite route en dessous de la voie principale. J’emprunte cette chaussée qui semble en perpétuels travaux, des engins de chantiers, des personnes qui s’activent, d’autre qui réfléchissent, et puis plus rien a part ce ruban de bitume qui se rétrécit. La prudence est de mise, ce serait compliqué si l’on devait se trouver face à un camion. Au fond de la vallée, sur notre gauche, coule un ruisseau, un village accroché au flanc de la montagne, les riverains ont stationnés leurs véhicules de ce côté ci, dans un renfoncement gagné sur le contrefort. A notre grand étonnement, il y a même un camping car qui est venu jusqu’ici.
A partir de maintenant, c’est la piste qui doit nous conduire au Sommeiller, dans une épingle, je m’arrête pour la photo indispensable car l’endroit est franchement beau, enfin par rapport aux plaines céréalières entre autre.
La piste est agréable, sans trop de dénivelé,
l’idéal avant d’attaquer la partie finale, au travers des sapins, on voit le barrage et sa retenue.
Quelques voitures stationnent ici, il faut dire que l’endroit se prête bien au pic-nic en famille.
A 3 km devant nous ,c’est le refuge Scarfiotti, tous les ans à lieu la grand messe du TT moto, plutôt orienté gros trail. A la croisée des pistes, une petite guérite que nous dépassons, dans le fond de la vallée, le refuge, minuscule dans cet environnement grandiose. En arrière plan une cascade tombe de la montagne, c’est ce genre de spectacle qui vous fait aimer les Alpes, bien plus majestueuses que les Pyrénées. Une petite halte, car JC nous fait remarquer que les nuages s’amoncellent.
Au pied de la cabane qui sert de péage, un triporteur Vespa est garé, un look totalement rétro avec des tubes de chauffage en guise d’arceau, faut pas plaisanter avec la sécurité!!
Dans la guérite, une forme emmitouflée dans plusieurs couches de vêtements, il faut dire que ça fait un petit moment que l’on sent que la température a baissé. Je donne mon billet de 10 euros à la jeune fille, car maintenant, je vois que c’est une fille, elle me délivre les 2 tickets. A partir d’ici, c’est l’aventure, enfin, on peut se l’imaginer, nous avons un peu plus de 800 m de dénivelé et 10 km à parcourir.
JC m’a fait passé devant pour avoir plus de liberté pour gérer mes soucis d’injection. Pour que ce soit plus facile, le moteur étant plus à l’aise dans les tours, je suis passé en vitesse courte. La conduite est plus confortable même si je suis toujours en alerte. Dans une épingle, un 4X4 est contraint de faire une marche arrière pour se remettre en ligne, ça, je ne l’avais pas encore vu. Un pick up se range pour me laisser passer, c’est un fermier qui va voir son troupeau, il y a des vaches encore plus haut presque à la limite de la neige.
Quelques motards redescendent, ils sont partis de bonne heure, le péage fonctionne à partir de 9 heures, et certains économisent ainsi 5 euros. Habituellement entre quad et 4x4, il y a toujours un petit signe, mais là les gros trails ignorent ce petit geste de civilité entre randonneurs. La végétation disparaît au fur et à mesure de notre ascension, le temps c’est salement couvert, il y a comme une ambiance de fin du monde, seul ce serait déprimant.
Les premières traces de neige apparaissent, les flaques d’eau sont gelées, il a dû peler cette nuit dans le coin. C’est amusant de rouler dans la neige, l’arrière dérappe gentiment, un petit coup de guidon, un peu de gaz, et ça part. Oui mais, la neige devient plus épaisse et ça glisse davantage et le bord se rapproche, j’entends ma passagère qui veut faire demi tour et rentrer. Je fais la sourde oreille et continue, et je me dis que je suis sacrément c…… si je passais en 4 roues motrices, effectivement ça va mieux? Et ça monte encore, je m’arrête pour attendre JC, je le vois plus bas, c’est fou comme quelques mètres de dénivelé faussent les perspectives. La neige s’est encore épaissie par endroit, et ça glisse, si ce n’était pas la pente qui serait probablement fatale, ce serait plaisant. Tout occupé à la conduite, j’arrive sur une moto stationnée au milieu de la piste, j’arrête et me dis que je n’irais pas plus loin pour grappiller quelques mètres.
Un coup d’oeil au GPS, 2964 m d’altitude, pas si mal, en tous cas je ne suis jamais monté si haut. Je m’efforce de respirer calmement, j’entends le coeur qui bat sourdement dans la poitrine, c’était déjà le cas au col de la Bonnette il y a quelques temps, encore un coup de vieux qui me tombe dessus
JC désigne les barrières délimitant la parking, seul le haut émerge de la neige, nous ne sommes qu'à deux, trois cent mètres nous assure t il. Un trail, typé enduro essaie de monter glissant de droite et de gauche, JC le pousse sur quelques mètres le temps de reprendre un peu de motricité il y en a qui s’entête au delà du raisonnable. Pour arriver au parking, il faudrait une véritable enduro, et un pilote au bagage technique confirmé. Pour améliorer les choses, la neige commence à tomber, je demande à ma compagne de remonter en selle, perturbé par mes soucis de quad, je me vois bloqué dans la neige tel Tintin au Tibet…...avec JC dans le rôle du yéti ??
Tellement pressé de redescendre au refuge plus bas, je dois attendre le Green Line,
il faut avouer que sa passagère prends le temps de faire des photos, heureusement d’ailleur car par la suite j’aurais l’occasion de regretter de ne pas avoir pris plus de temps là haut. Durant la redescente, parmis tous les véhicules qui montent, il y a une moto qui me fait un signe de la main, c’est réconfortant. Nous sommes montés à la bonne heure car maintenant il y a de la circulation, ça va être compliqué de faire demi tour au (presque) sommet.
Inutile de vous dire que nous sommes tous bien heureux de regagner la vallée du refuge, car le grand air ça creuse c’est bien connu. Bien qu’étant à presque 3000 m, il ne faisait pas (trop) froid là haut, il faut dire que j’ai pris mon pantalon d’hiver ce matin, le souvenir de la dernière rando, bien humide est encore présent dans mon esprit, curieusement, chaque fois que j’ai pris ce pantalon, nous n’avons jamais eu de pluie. Si vous voulez vous assurer d’une sortie sans pluie, il suffit de m’inviter, pour le règlement, on fera ça en liquide bien sûr !!!!!
Durant le repas, nous verrons des fourgons monter la piste, si l’un semble être 4x4 les autres sont des Volkswagen California basic, dans les épingles où les land devaient manœuvrer, je les vois mal, et là haut pour faire demi tour?
L’endroit où nous déjeunons est équipé de toilettes, pas tout à fait un luxe quand quelques centaines (milliers ?) de motards bivouaquent en juillet de chaque année.
Pour le retour, c’est pas compliqué, il vous suffit de me relire à l’envers.
Arrivés à Oulx, nous refaisons les pleins de carburant, et c’est là que nous croisons les CanAm, mais c’est une anecdote que vous connaissez déjà.
.
* Que les personnes plus âgés ne se sentent pas visés, on a que l'âge que l’on se donne.
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bern@rd17- Râleur persistant
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jeanlou, yadraq01 et Bounty45 approuvent ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Super ton récit, comme d'habitude !!!
jeanlou approuve ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Bjr merci pour ce récit complémentaire Bernard17 , mais non tu n'es pas vieux , tu as retrouvé les lettres de ton clavier et tu as gardé en mémoire des détails.
signé : le yéti viking
signé : le yéti viking
.
. “Serrage au couple,toujours un quart de tour avant que ça casse.Et tant que ça fuit,c'est qu'il y a en encore !”
.
mazjc- Modérateur Responsable Atelier
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Localisation : 14 vire
jeanlou et yadraq01 approuvent ce message
Re: Rando Alpes Aout 2020 jour 3 de rando
Vieux ou pas, il n'a pas oublié l'anecdote du latex...
Je dis ça, je dis rien...
Je dis ça, je dis rien...
jeanlou et yadraq01 approuvent ce message
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