Boucle Catalane 2019

par bern@rd17 Mar 11 Juin 2019 - 18:45

Les contretemps que nous avons accumulé avec le camping-car fait que nous pouvons donc partir mais avec 15 jours de retard.
Après concertation avec Patrick, nous tombons d'accord, il est devenu impossible de descendre en Andalousie faire notre trip et revenir à l'heure pour nos diverses obligation
Nous décidons de nous rabattre si l'on peut dire sur la boucle catalane beaucoup plus proche géographiquement et plus courte en temps
Le camping El Bergueda en Catalogne sera le camp de base pour nos prochaines randonnées. Le départ de notre périple se fait dans le parc naturel del cadi-Moixero avec le Pédraforca au dessus de nous nous devrions terminer notre voyage au plus près de la côte méditerranéenne.
Le temps n'est pas avec nous et nous patientons deux jours sous la pluie et les nuages
Le dimanche 26 mai enfin le ciel s'est dégagé et nous partons pour notre première randonnée, 116 km au programme j'en ai déjà reconnu une grande partie sauf le dernier tiers où j'avais échoué sur un chemin très raviné et qui à mon sens ne passait pas en duo avec notre 400 MXU de l'époque.
Cette fois nous partons beaucoup mieux équipé aussi bien en GPS qu'avec nos 700 qui n’ont posés aucun problème jusqu’ici. Quelques kilomètres de route et nous allons pouvoir attaquer les pistes, pour éviter la ville j'ai retravaillé une partie de la rando si bien que nous nous retrouvons directement en tout terrain. Après nos avatar c'est vraiment un régal de se retrouver à randonner libéré des contraintes de la circulation dans un environnement aussi magnifique.
J'ai laissé Patrick prendre la tête, il s'arrête rapidement pour prendre quelques photos et admirer le paysage

c'est là je pense que commence véritablement notre périple. Le drapeau de la coalition charentaise, gracieusement offert par notre Viking flotte fièrement à l'arrière du quad.

Les paysages se succèdent les uns après les autres, arrivés sur les plateaux, la vue est non seulement superbe mais aussi reposante,c'est toujours l'impression que j'ai eue quand je roulais dans ces coins là.

Bien que la piste soit caillouteuse, c'est encore relativement roulable et nous n'attendons personne protester, quand je dis personne j'entends par là nos compagnes. les cascades qui dévalent les pentes laissent penser que l’hiver fut pluvieux.
À l'approche du Belvédère,

il se confirme que c'est bien dimanche car le nombre de voitures stationnées là est proprement incroyable, je pense que les habitants des villes viennent prendre la fraîcheur à cet endroit.

Après quelques photos, le temps d'admirer le paysage nous reprenons le chemin, un coin pique-nique nous reçoit pour la pause déjeuner il y a là des barbecue mais aucune poubelle un paradoxe typiquement espagnol je crois.

Le déjeuner terminé, nous entrons dans un massif,

une succession de courbe

nous éloigne toujours un peu plus de la petite ville de Gosol que nous apercevons entre la végétation.

Un chevreuil qui brouter tranquillement le long de la piste prends la fuite au bruit de nos moteurs, plus loin nous aurons la chance d'apercevoir une harde d'izards. Par instants nous apercevons des maison qui semble habiter comment peut-on vivre ici si loin de tout avec des chemins qui nécessite des véhicules tout-terrain c'est toujours la question que l'on se pose lorsque l'on est dans ce coin de montagne.

Arrivé à “la casa nova de Valls” (ce qui ne veut pas dire qu’un ancien ministre s’est fait construire une maison ici) je sais que nous sommes près de l’endroit où nous avions renoncé en 2015. Arrivé sur ce chemin raviné, je sens mon épouse se raidir, je la fais descendre et passe l’obstacle sans vrai difficulté. Plus loin, ma passagère redescends de nouveau pour que je puisse franchir une ravine, nos compagnes continuent à pied, à un énième franchissement, Pat m’interroge sur la qualité du chemin plus en avant, n’ayant jamais été plus loin, je part en reconnaissance. C’est vrai qu’il est pas bien propre ce chemin, les saignés s’entrecroisent et rendent la progression non pas impossible, mais plus technique, sur une grande distance, ce n’est pas tenable. Aidé par le grand écran du GPS, après plusieurs km de bitume, nous contournons la difficulté. La piste devient rapidement difficile, nos passagères descendent de nouveau, je sens l’énervement de celles-ci. Au pied d’une grimpette sur des pierres plates qui ne demandent qu’à nous entraîner au bas de l’éboulis, Patrick me ramène à l’évidence, nous ne passerons pas d’autant plus qu’il reste une bonne quinzaine de km, si ceux ci sont de la même veine se sera vite l’enfer. La mort dans l'âme, c’est par une route avec de la circulation que nous rentrons à notre base.
La prochaine fois peut-être?

par Trifon24 Mar 11 Juin 2019 - 19:06

Bonjour et merci la coalition charentaise pour ce superbe reportage bien détaillé et ces photos toujours aussi belles grâce à vous je voyage en Espagne depuis mon salon.