Rando Scarapat 2019 Forza Italia by AMAROK J1 - J2 - J3

c'est une poseuse la marmotte

oui......

Jolie tof, avec de la patience, la tenue camouflage, le silence, le résultat est la !!!

AMAROK a écrit:

Goupil30 a écrit:Comme écrit précédemment et par ailleurs, superbe reportage et des vues inoubliables.
Merci pour vos retour. Au Passage le Kymco rouge amène un fanion, il représente quoi et quelle région. Merci et à la rando 2020.

Ce n'était pas terminé Goupil30, pour ce qui est du fanion c'est le blason de la Charente Maritime. Mais Bernard17 te le décrira mieux que moi.

La perdrix symbolise l'Aunis, les fleurs de lys et la mitre sont les emblèmes des évêques de saintes, l'Aunis et la Saintonge sont des deux provinces qui forment la Charente Maritime.
C'est surtout le blason de la coalition Charentaise qui a juré la fin du dernier Viking MazJC
N'a t'il pas une bonne tête de Viking notre JC ?

A mon tour de faire quelques commentaires
Si il y beaucoup d’agitation sur le  campeggio la sorgente ce dimanche soir, beaucoup de travail aussi pour notre interprète, il ne faut pas oublier que la préparation à commencé il y a pas mal de temps. Seul peut-être les passionnés de cartographie sont à même de juger tout le travail réalisé par Patrice
Le départ est fixé à 8h30 lundi 8 juillet, et bien je vais vous dire, on a failli être à l’heure, c’est assez rare pour le souligner.





Après quelques kilomètres de bitume sur de petites routes une brève pause sur la piste, l’occasion pour Patrice de nous expliquer que « les petites fleurs, on les regarde, on les photographie, on ne les cueille pas » ça, c’est pour Pat qui vient d’en cueillir deux, pour sa belle ? Nous désignant la montagne proche Patrice nous parle géologie, la faune et la flore sont d’autres passions pour lui. Il en sera ainsi à chaque pause, nous aurons des explications sur notre environnement. Faute d’un emplacement adéquat, nous prenons notre déjeuner en plein soleil, pour quelques kilomètres plus loin apercevoir un bel endroit ombragé le long d’un court d’eau.

Bizarre cette roche blanche, c’est du gypse, autrement dit du plâtre, sous la semelle, elle se réduit en poudre, du plâtre quoi !

Henri IV disait : ralliez vous à mon panache blanc, là, c’est suivez ma caisse rouge !

Remarquez l’étroitesse de la piste en certain endroits, sur la strada dei cannoni, il faudra se mettre sur le marche pied côté falaise, aidé par 2 équipiers pour franchir un endroit effondré, Pat lui, est passé le premier sans aide, l’insouciance de la jeunesse sans doute !

Chapeau bas pour ces motards allemand qui pourtant n’avaient pas le profil Weight Watchers, nous verrons beaucoup d’Allemand sur les pistes avec parfois des SUV qui ne sont peut-être pas vraiment adaptés, mais bon, ils ont payés leurs place!

La seule fois ou Patrice cueille une feuille, il en découpe un morceau grand comme la moitié d’un ongle, cette plante qui pousse à partir de 1400 m est mortelle, 0,06 g suffise pour tuer une personne, et bien des gens en ont dans leur jardin en ignorant cette particularité.

La strada provinciale 104 totalement défoncée offre un sacré coup d’œil, tunnels, galeries, ponts sans compter la rivière qui coule tout en bas, de quoi se faire peur aussi quand un quad qui suit un groupe de motos surgit à balle d’un virage sans visibilité complètement à gauche.

Une dernière pause au colle di Sampeyre  une route bitumée y mène, ce qui explique la présence d’un certain nombre de personnes venues y prendre le frais.

Le seul « ennui technique » de toute la rando, l’un des pneus de Patrice qui manque d’air.

Le colle della Bicocca sera le lieu du bivouac à 2290 m d’altitude le temps de monter les tentes, Patrice se « contente » d’un hamac et d’un tarp, boire un verre, et la nuit tombe. Mazjc et Amarok s’occupe du feu, Pat sera le maitre du barbecue. Le froid s’installe, devient glaciale, enfin pour moi, les derniers rayons du soleil colorent le ciel, c’est merveilleux, fatigué, je vais me coucher.
Dans la nuit malgré le vent contraire, j’entends les ronflements d’un qui prétendra que ce sont ceux des autres, encore plus loin, il a de l’aplomb notre viking ! Peu avant 5 heures, alors que le jour n’est pas encore levé, ce sont des bruits de portes, des voix qui me font lever, je ne vois rien, j’imagine les Carabiniers venir nous déloger. Le  tapage dure un bon moment, au final, ce ne sont que des randonneurs aussi matinaux qu’Italiens !



Démontage, rangement, pas question de laisser des traces de notre passage, et les quads repartent. Finalement, nous verrons bien les Carabiniers au colle di Sampeyre, à une demi heure près nous aurions pu les inviter au café.
Variante du déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet, le déjeuner sous la pluie, pas très agréable, personne ne s’attarde.

A l’arrivée à Ostana, il faut encore parcourir une petite route tout en lacet pour rejoindre le gîte, l’ Agriturismo A Nostro Mizoun, d’abord accueilli par jeanloupe, là, on reste sur la défensive, Marina, la maitresse des lieux dissipe le malentendu, et l’énorme bête viendra réclamer une caresse, avec précaution quand même !
Jeanloupe, ne pas confondre le gardien du gîte, et l’administrateur du site. (je sais, elle était facile, c'est pour ça que je j'ai faite)

Avant le dîner, la pause est rafraichissante à cette altitude, d’autant plus que la vue est superbe, sous cet angle, le Viso est magnifique. Cela me fait penser à la montagne dans la présentation des films de la Paramount je dis à Patrice, c’est bien cela, le Viso en est l’inspiration dit ‘il.



En ce matin du troisième jour, Mazjc et moi, décidons de renter au plus direct, il nous faudra 90 km tout de même.
Scarapat, Amarok, Pat16 et Thierrydetrept rentrerons quelques heures plus tard.



Un immense merci à toi Patrice de nous avoir organisé une si belle randonnée avec ta gentillesse et tes connaissances, des moments que je n’oublierais pas de sitôt

merci Bernard pour ce magnifique reportage
c'est comme d'habitude un grand coup de chapeau à toi
malgré une petite blague avec jeanloupe
encore un grand

 Bernard 17