Rando Alpes Aout 2020 jour 4 de rando

Jour 4 de rando  
Nous nous sommes installés à Val des prés , non loin de Briançon 05.
Après le déjeuner champêtre,  le même rituel : préparation de nos Kymco , gps  et un goûter
Sait- on jamais, les randos peuvent durer  et la montagne , ça vous gagne ! comme dit la pub




Départ , nous descendons sur «  la vachette »pour rattraper la piste. Le but de la rando est de faire un tour des aniens forts de montagne. J’avais tracé une boucle de 37kms en fonction des barrières repérées sur la carte IGN.


Nous montons en altitude à partir de 1400m sur une piste agréable en sous bois. Peu après, nous doublons un vttae dont le pneu arrière est crevé .  je  demande au vttiste si son pneu est monté en tubeless. Négatif , il avait oublié sa sacoche outillage et il lui fallait une rustine… Nous repartons  pour s’arrêter plus loin. Après réflexion , il me semblait  avoir des rustines …..
Bingo ,  B A de la journée . Nous aidons le VVtiste…



Discussion avec Bernard 17   sur l’utilité des rustines en quad…..



Nous arrivons ensuite au Fort Dauphin



Fort des 3 Têtes


Fort des Salettes


La piste se durcit,  cailloux ,épingles...



Nous discutons avec des vvtae faisant des images drône , et nous disent que la piste s’arrêtera pour nous plus haut…
Effectivement , pause à l’infirmerie du fort Infernet  ,    reco à pied la piste est bien bouchée    par des éboulis depuis assez longtemps , nous avait prévenu la Vttiste. Dommage , le fort était à 600 m en azimut brutal. Et en regardant la carte qques jours plus tard, nous aurions pu contourner , sachant que les barrières n’étaient plus présentes.








Descente de la piste et retour à la case départ  pour une  ***** bien fraîche au soleil. Nous étions en hypoglutémie !!!!


Courte rando mais les suspensions ont travaillé !! Nous aurios du voir Fort de l'infernet , gondran et Janus.
Ce n'est que partie remise
Un kymcoiste ne s'avoue jamais vaincu:/14/:

Y retourner, oui, mais auras tu le temps ??🤭🤭

oui je bloque longue période

Les quadeurs au grand cœur ! Le gars devait être content de vous avoir trouvés avec les rustines !
Ce sont toujours des moments sympas ces moments d'entraide. Je suis content quand je peux rendre service, et content de trouver un bon samaritain aussi quand je suis en galère, ça arrive rarement, mais on n'est jamais à l'abri.
Encore de bien belles photos et de bons moments à ce que je vois, même s'il y a toujours de l'imprévu avec les éboulis ou autres péripéties !

Merci pour tous ces CR JC :D

mazjc a écrit:Jour 4 de rando  
Nous nous sommes installés à Val des prés , non loin de Briançon 05.
Après le déjeuner champêtre,  le même rituel : préparation de nos Kymco , gps  et un goûter
Sait- on jamais, les randos peuvent durer  et la montagne , ça vous gagne ! comme dit la pub




Départ , nous descendons sur «  la vachette »pour rattraper la piste. Le but de la rando est de faire un tour des aniens forts de montagne. J’avais tracé une boucle de 37kms en fonction des barrières repérées sur la carte IGN.


Nous montons en altitude à partir de 1400m sur une piste agréable en sous bois. Peu après, nous doublons un vttae dont le pneu arrière est crevé .  je  demande au vttiste si son pneu est monté en tubeless. Négatif , il avait oublié sa sacoche outillage et il lui fallait une rustine… Nous repartons  pour s’arrêter plus loin. Après réflexion , il me semblait  avoir des rustines …..
Bingo ,  B A de la journée . Nous aidons le VVtiste…



Discussion avec Bernard 17   sur l’utilité des rustines en quad…..



Nous arrivons ensuite au Fort Dauphin



Fort des 3 Têtes


Fort des Salettes


La piste se durcit,  cailloux ,épingles...



Nous discutons avec des vvtae faisant des images drône , et nous disent que la piste s’arrêtera pour nous plus haut…
Effectivement , pause à l’infirmerie du fort Infernet  ,    reco à pied la piste est bien bouchée    par des éboulis depuis assez longtemps , nous avait prévenu la Vttiste. Dommage , le fort était à 600 m en azimut brutal. Et en regardant la carte qques jours plus tard, nous aurions pu contourner , sachant que les barrières n’étaient plus présentes.








Descente de la piste et retour à la case départ  pour une  ***** bien fraîche au soleil. Nous étions en hypoglutémie !!!!


Courte rando mais les suspensions ont travaillé !!  Nous aurios du voir  Fort de l'infernet , gondran et Janus.
Ce n'est que partie remise
Un kymcoiste ne s'avoue jamais vaincu:/14/:  

Bern@rd17
Nous quittons Oulx ce mardi 1er septembre, direction Briançon pour l’ultime randonnée de ce périple.
Une petite heure de route doit nous amener à Val des Prés sur le parking qui sera notre base de départ, une liaison sans problème, à peine le temps de voir un Italien se faire allumer par la police sitôt la frontière franchie; juste pour rappeler qu’il va falloir être vigilant avec les radars comme c’est le cas lorsque l’on revient en France.

Nous sommes installés sur un parking au bord de la rivière qui coule paisiblement en contrebas, il y a même une table pour déjeuner. Une fois encore, descendre les quads, sortir l’équipement, positionner les GPS, jeter un ultime coup d’œil à la mécanique avant de s’élancer.
Cette randonnée made mazjc doit nous faire découvrir les forts qui protégeaient la frontière jusqu’au début du 20e siècle.
Quelques kilomètres de goudron, histoire de chauffer les moteurs, ces petits villages de montagnes sont surprenant si l’on vient d’une autre région. Des rues étroites tracées au temps des charrettes où les véhicules actuels ont bien du mal à se croiser, les toitures à déports bien utiles pour la neige, mais qui effraient si l’on conduit un camping car un peu haut, ces villages sont réellement typique.  Ceux qui regarderaient la série “Alex Hugo” à la télévision, ne seront pas dépaysés car c’est dans cette vallée de Névache que nous roulons. Une fois la route principale traversée, c’est un chemin de cailloux dans la forêt pour débuter cette balade. Le temps est ensoleillé, le dénivelé pas trop prononcé, des conditions idéale pour une sortie d’après midi. Sur notre gauche, le flanc de la montagne, à droite, au travers des sapins la vallée, la cité de Briançon et les forts que l’on distingue partiellement. JC qui est en tête, s’arrête sur le coté au niveau d’un vététiste, le pauvre gars a crevé, et pour une fois, il est partis sans outils, c’est toujours dans ces cas là qu’on a des ennuis mécanique. Comme d’habitude, notre viking à la solution, il sort les rustines salvatrices. Un petit salut de part et d’autre et nous reprenons le cours de la balade. Un arrêt au bord de la falaise, en dessous de nous le fort Dauphin





En arrière plant, celui des Salettes et dans le fond, le fort des Trois Têtes
A l’évidence Vauban a marqué l’endroit, moteur et ça repart, sur le bord du chemin, un panneau inconnu, ou alors un panneau tangué à la bombe, en tout cas parfaitement incompréhensible. En toute bonne foi, nous continuons. A partir de maintenant, ça grimpe sec, et les épingles s’enchainent, c’en est même lassant, mais au détour du chemin, une trouée dans les sapins nous laisse voir le paysage, sublime, avec cette brume qui estompe le lointain.



Difficile de voir plus beau, mais il faut continuer, le chemin débouche dans une grande clairière, à gauche, notre trace, sur la droite, la piste semble redescendre dans la vallée. Un couple de vététiste s’est arrêté, l’homme est au commande d’un drone, la femme s’approche de nous. Pensants avoir a faire à des écologistes convaincus, je me dis que nous allons avoir des propos désobligeants. Eh bien non, la dame nous imagine un peu perdus (personne ne lui a dis que nous étions des pros de la nav ?) le chemin que nous pensions prendre est barré par des éboulis, mais avant, si nous aimons les vestiges du passé il y d’ancien casernement. Alors, reprenons la trace, un chemin, quelques petites grimpettes, et l’on débouche sur un terre plein, la pente d’un coté, et un pan de montagne de l’autre. Au centre un bâtiment à étages, plutôt du style caserne de province que montagnard.







Si l’extérieur est  encore présentable, l’intérieur est dégradé, les plafonds sont tombés, les briques éclatées sous l’action du gel, à l’évidence, l’exploration est dangereuse.










Quelques bâtiments plus modeste subsistent, et de ci de là des morceaux de ferraille tel ces lits.







Sur la porte d’une construction à demi enterré, grossièrement tracé au charbon de bois l’inscription danger attire comme un aimant. Un fil de fer empêche l’ouverture, je le défait et pousse la porte...juste derrière sans le moindre espace pour poser un pied, le vide!
Une citerne de plusieurs mètres de profondeur occupe tout l’espace, dans l’obscurité on imaginerait trouver le squelette d’une personne tombé là bien des années auparavant et morte de faim ou de froid, à moins que ce ne soit de soif car la citerne est vide. Je referme soigneusement la porte en déplorant que personne n’ai  songé à la condamner définitivement.
Le temps passe, et il faut reprendre notre route, JC partit en reconnaissance confirme que le chemin est impraticable et qu’il faut rebrousser chemin.


Nous allons reprendre en sens inverse, et bifurquer sur un sentier qui va nous redescendre sur Val de Prés. Un groupe de randonneurs face à nous, gaz au ralenti, nous les croisons sans avoir le retour de notre salut, ce sera le constat de ces sorties, de ce coté ci de la frontière, autant la nature et belle et les chemins nombreux, autant les motorisés ne sont pas les bienvenus, où alors ça ne ce voit pas.
Sur cette portion de piste, je roule en premier, toujours pour être plus à l’aise avec un quad déficient. Dans une descente, au détour d’un virage, une équipe de l’ONF est au travail, je n’aime pas ça, je passe et accélère légèrement, je préfère mettre de la distance entre eux et nous. Tellement préoccupé, j’en ai raté la trace, mais je m’en aperçois bien après, je pense que ça n’a pas d’importance parce que tous les chemins mènent à Rome, et que celui-ci nous ramènera dans la vallée. Nous reprenons la piste où JC a dépanné le vététiste, le sentier du début et retrouvons la petite route qui nous conduira au parking de Val des Près.
Voilà, c’était la dernière rando, et demain, mazjc repartira, il y a deux jours de route pour que le drakkar et son équipage retrouvent leurs ports d’attache tout là bas dans la lointaine Normandie.
Et l’année prochaine ? Pas de panique, c’est dans les tuyaux, si le covid veut bien nous lâcher !!

Le lendemain, j’ai remonté la petite, mais ô combien belle de Névache, je n’ai pas souvenir d’avoir vu autant de randonneurs, quelques photos ci-dessous

un tout grand merci pour ces photos et aussi pour le compte rendu très explicite de votre rando

salut
who whooooooooooo
de très belles photos , p'tain , ça fait envie , C cro cro beau la montagne
dommage pour ces contrariétés dû aux terrains , chemins impraticables etc etc !
merki pour le CR et tofs