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re:boucle catalane
Bonjour,
Merci pour les encouragements, pour les fleurs, attendez la fin de la rando si j'y parviens!
Merci à toi Scarapat, c'est toi qui nous a si joliment conté ta rando et ton bivouac en altitude, j'ai beaucoup apprécié.
Demain peu-être le départ de la boucle n°4, car nous sommes sous les orages, sinon se sera jeudi.
Bonne soirée à tous
Merci pour les encouragements, pour les fleurs, attendez la fin de la rando si j'y parviens!
Merci à toi Scarapat, c'est toi qui nous a si joliment conté ta rando et ton bivouac en altitude, j'ai beaucoup apprécié.
Demain peu-être le départ de la boucle n°4, car nous sommes sous les orages, sinon se sera jeudi.
Bonne soirée à tous
bern@rd17- Râleur persistant
- Messages : 2938
Date d'inscription : 31/01/2013
Re: Boucle Catalane
Merci Bernard,je suis au bureau et l'espace d'un instant j'étais en voyage à vos cotés...
Tu es tout sauf un "petit joueur"avec une escapade pareille...félicitations pour l'organisation.
Je me vois très bien faire comme ton épouse et toi dans quelques années,j'adorerai ça et ma femme aussi je pense,tiens vous ferez sa connaissance à la rando Kymco...nous abandonnerons lâchement nos enfants aux grands parents afin de gouter à cette liberté que vous touchez du doigt en ce moment :lol:
Encore merci de nous faire partager ton aventure via ce récit et ces photos.
Salutations à Mme Bern@rd17 et à Kymi :lol: :lol: :lol:
Soyez prudents ;)
Tu es tout sauf un "petit joueur"avec une escapade pareille...félicitations pour l'organisation.
Je me vois très bien faire comme ton épouse et toi dans quelques années,j'adorerai ça et ma femme aussi je pense,tiens vous ferez sa connaissance à la rando Kymco...nous abandonnerons lâchement nos enfants aux grands parents afin de gouter à cette liberté que vous touchez du doigt en ce moment :lol:
Encore merci de nous faire partager ton aventure via ce récit et ces photos.
Salutations à Mme Bern@rd17 et à Kymi :lol: :lol: :lol:
Soyez prudents ;)
Invité- Invité
re:boucle catalane
Bonsoir Yannick
Je crois que nous aurons plaisir à nous revoir.
Désolé de faire brouillon, mais quand j'ai internet, je suis déconnecte régulièrement, le soleil surement!!!!!!
Je crois que nous aurons plaisir à nous revoir.
Désolé de faire brouillon, mais quand j'ai internet, je suis déconnecte régulièrement, le soleil surement!!!!!!
bern@rd17- Râleur persistant
- Messages : 2938
Date d'inscription : 31/01/2013
Localisation : Charente-Maritime
Re: Boucle Catalane
Bonsoir Bernard
Et bien ! je n ai que 3 mots et une redondance qui me viennent à l'esprit,après ces quelques post:
Magnifique récit , magnifiques photos, et magnifique aventure :cheers:
Félicitions aux vrais baroudeurs aventuriers que vous êtes !
Je suis admiratif devant ce beau projet et sa réalisation.
J' aimerais moi aussi , pouvoir un jour , lorsque le monde du travail ne voudra plus de moi,m'essayer à une telle expérience.
Dis, Bernard, je me rappelle plus si je te l'ai déjà proposé :scratch:
Mais si cela vous dit de venir faire quelques boucles par chez moi, en Isère , ce serait avec plaisir de vous accueillir.
Bonne continuation dans votre périple et prudence.
Et bien ! je n ai que 3 mots et une redondance qui me viennent à l'esprit,après ces quelques post:
Magnifique récit , magnifiques photos, et magnifique aventure :cheers:
Félicitions aux vrais baroudeurs aventuriers que vous êtes !
Je suis admiratif devant ce beau projet et sa réalisation.
J' aimerais moi aussi , pouvoir un jour , lorsque le monde du travail ne voudra plus de moi,m'essayer à une telle expérience.
Dis, Bernard, je me rappelle plus si je te l'ai déjà proposé :scratch:
Mais si cela vous dit de venir faire quelques boucles par chez moi, en Isère , ce serait avec plaisir de vous accueillir.
Bonne continuation dans votre périple et prudence.
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thierrydetrept- Membre assidu
- Messages : 2795
Date de naissance : 30/06/1965
Date d'inscription : 06/05/2012
Age : 58
Localisation : Isère 38 , du coté des Balmes Dauphinoises
re:boucle catalane
Bonsoir,
Merci Thierry de l'invitation, je te promets d'y réfléchir, se sera avec plaisir d'autant plus qu'il y a longtemps que je n'ai visité ta région.
Pour cette année , je suis complet, il me reste à faire un tour en Lozère avant de rejoindre le massif central pour la randonnée Kymco.
Comme d'habitude je posterai des photos des que possible.
Mercredi 10 juin
Nous rentrons de la boucle n° 4, fatigué, limite ras le bol, la journée a été dure.
Mais commençons par le commencement
A peine sorti du camping, je m’aperçois que j’ai oublié l’appareil photo, demi-tour, ça débute mal.
Quelques kilomètres de petites routes, quasiment pas de circulation, et on attaque les chemins, pas des pistes roulantes, des chemins légèrement techniques, comme ceux que l’on aime.
Au détour d’un virage je vois un chevreuil, sans s’affoler, il file plus loin, je continue, et notre chevreuil est toujours là, il nous regarde et file dans les fourrés, il ne semble pas craindre l’homme.
De lacets en lacets, nous progressons, pas bien vite, car et se sera ainsi toute la journée, la pierre est partout, cassante impossible de prendre vraiment de la vitesse.
Le clocher d’une chapelle apparait pardessus les arbres, et nous sommes nez à nez, ou plus exactement capot à capot avec un Land-Rover de baroudeur Hollandais. Ces gens là sont eux aussi à l’aventure, tente de toit, plaques de désensablage, jerricans et pelles, là on est dans le vrai, un petit salut et le Land s’éloigne. Quelques photos, pause technique pour madame et c’est repartis.
Progressivement, nous prenons de l’altitude, donc des lacets a n’en plus finir, pas de visibilité, et l’angoisse de se retrouver face à un véhicule s’installe. Parfois nous apercevons un sommet, mais c’est rare, car nous évoluons dans un gigantesque massif forestier.
Sortant d’une énième courbe, je vois un type en chaussettes qui s’active a ramasser son barda qu’il avait négligemment posé en travers du chemin. Deux randonneurs sont a se reposer, pensant trouver la quiétude au milieu de nulle part. Un petit « holà » de part et d’autre et, nous poursuivons notre route.
Je suis de plus en plus tendu a la pensée d’un face à face percutant.
L’heure du déjeuner nous trouve dans la seule petite prairie que nous verrons de la journée, quelques sapins, des chênes, et une maison abandonné. Avec le progrès, les gens ont préférés aller vivre une vie plus facile ailleurs, qui pourrait les critiquer ?
A la fin de notre halte, il nous reste quarante cinq kilomètres à parcourir, et toujours ces chemins dégradés, pleins de roches s’entrecroisant, a croire que c’est fait exprès.
Je voudrais prendre un peu de vitesse pour nous avancer et faire refroidir le quad, (un 400 MXU est a refroidissement d’huile, ça me semble juste) mais je dois épargner la machine, un incident nous mettrait dans l’embarras, de surcroits, je dois penser à ma femme, elle est plus fragile depuis son opération du cœur.
Soudain, surgit une moto montée par un gaillard brun de poil et de peau, il m’explique que se serait bien d’attendre un peu car d’autres motos le suivent, je ne sais pas en quelle langue il me parle, de toute façon, j’avais compris la situation. Cinq six motos et trois quads nous croisent, un signe de la main et nous voilà repartit.
A peine plus loin, deux randonneurs pédestres, ils nous ont entendus et se sont serrés sur le côté, j’aime de moins en moins cette situation, ça tourne au stress, et toujours aucune vue sur le lointain, désespérant !
Une pancarte annonce l’hostal de la Muga ,si si la forêt est truffée de pancartes et autre panneaux indicateurs, mais ne comptez pas vous repérer avec, vous auriez quelques désillusions.
L’hostal fut, en un temps pas si vieux, vingt ans peut-être, des spots halogènes sont encore aux murs, et les fils électriques sont toujours là. Je me demande si cette électricité n’arrive pas de France, car la frontière est a cent cinquante mètres tout juste, mais impossible d’y aller, seul un sentier pédestre y conduit et le temps nous presse d’autant plus qu’il se gâte. Les nuages s’accumulent, menaçant, quand ça va tomber, je ne voudrais pas être dessous.
Il faut continuer, ne pas perdre de temps, aligner les kilomètres, j’ai l’impression qu’ils s’allongent d’ailleurs.
Je commence a avoir un put……. de mal au dos, ma femme ne dis rien depuis un bon moment déjà, je lui en suis reconnaissant, et je me demande si je ne l’ai pas embarquée dans une galère.
Un coup de guidon, je boque les freins, c’est une Range Rover face à nous, le découragement se fait jour.
Même pas dix minutes plus tard, je suis au par choc d’un 4X4 Allemand, sportivement, il se range des que possible, enfin, il avait compris que je n’allais pas rester éternellement derrière. Un merci de la main, c’est une dame qui conduit, je gaze un peu, je n’ai pas envie qu’il me rattrape maintenant, l’honneur des quadeurs en prendrait un coup !
Enfin, nous rejoignons la route, un arrêt au vieux pont de Lierca, le temps d’y faire deux photos, et la pluie s’abat en grosse goutes, depuis le temps que ça menaçait.
Pas le temps de mettre mes lunettes, j’ouvre tant que ça peu, nous sommes à deux cents mètres du camping, je m’engouffre sous l’auvent du camping-car, maintenant je m’en fiche.
Quelle put…. de journée, nous sommes fatigués comme jamais ce soir, la poursuite de notre périple est remis en cause, d’autant plus que la prochaine boucle fait cent cinquante huit kilomètres.
Enfin, demain est un autre jour !
Merci Thierry de l'invitation, je te promets d'y réfléchir, se sera avec plaisir d'autant plus qu'il y a longtemps que je n'ai visité ta région.
Pour cette année , je suis complet, il me reste à faire un tour en Lozère avant de rejoindre le massif central pour la randonnée Kymco.
Comme d'habitude je posterai des photos des que possible.
Mercredi 10 juin
Nous rentrons de la boucle n° 4, fatigué, limite ras le bol, la journée a été dure.
Mais commençons par le commencement
A peine sorti du camping, je m’aperçois que j’ai oublié l’appareil photo, demi-tour, ça débute mal.
Quelques kilomètres de petites routes, quasiment pas de circulation, et on attaque les chemins, pas des pistes roulantes, des chemins légèrement techniques, comme ceux que l’on aime.
Au détour d’un virage je vois un chevreuil, sans s’affoler, il file plus loin, je continue, et notre chevreuil est toujours là, il nous regarde et file dans les fourrés, il ne semble pas craindre l’homme.
De lacets en lacets, nous progressons, pas bien vite, car et se sera ainsi toute la journée, la pierre est partout, cassante impossible de prendre vraiment de la vitesse.
Le clocher d’une chapelle apparait pardessus les arbres, et nous sommes nez à nez, ou plus exactement capot à capot avec un Land-Rover de baroudeur Hollandais. Ces gens là sont eux aussi à l’aventure, tente de toit, plaques de désensablage, jerricans et pelles, là on est dans le vrai, un petit salut et le Land s’éloigne. Quelques photos, pause technique pour madame et c’est repartis.
Progressivement, nous prenons de l’altitude, donc des lacets a n’en plus finir, pas de visibilité, et l’angoisse de se retrouver face à un véhicule s’installe. Parfois nous apercevons un sommet, mais c’est rare, car nous évoluons dans un gigantesque massif forestier.
Sortant d’une énième courbe, je vois un type en chaussettes qui s’active a ramasser son barda qu’il avait négligemment posé en travers du chemin. Deux randonneurs sont a se reposer, pensant trouver la quiétude au milieu de nulle part. Un petit « holà » de part et d’autre et, nous poursuivons notre route.
Je suis de plus en plus tendu a la pensée d’un face à face percutant.
L’heure du déjeuner nous trouve dans la seule petite prairie que nous verrons de la journée, quelques sapins, des chênes, et une maison abandonné. Avec le progrès, les gens ont préférés aller vivre une vie plus facile ailleurs, qui pourrait les critiquer ?
A la fin de notre halte, il nous reste quarante cinq kilomètres à parcourir, et toujours ces chemins dégradés, pleins de roches s’entrecroisant, a croire que c’est fait exprès.
Je voudrais prendre un peu de vitesse pour nous avancer et faire refroidir le quad, (un 400 MXU est a refroidissement d’huile, ça me semble juste) mais je dois épargner la machine, un incident nous mettrait dans l’embarras, de surcroits, je dois penser à ma femme, elle est plus fragile depuis son opération du cœur.
Soudain, surgit une moto montée par un gaillard brun de poil et de peau, il m’explique que se serait bien d’attendre un peu car d’autres motos le suivent, je ne sais pas en quelle langue il me parle, de toute façon, j’avais compris la situation. Cinq six motos et trois quads nous croisent, un signe de la main et nous voilà repartit.
A peine plus loin, deux randonneurs pédestres, ils nous ont entendus et se sont serrés sur le côté, j’aime de moins en moins cette situation, ça tourne au stress, et toujours aucune vue sur le lointain, désespérant !
Une pancarte annonce l’hostal de la Muga ,si si la forêt est truffée de pancartes et autre panneaux indicateurs, mais ne comptez pas vous repérer avec, vous auriez quelques désillusions.
L’hostal fut, en un temps pas si vieux, vingt ans peut-être, des spots halogènes sont encore aux murs, et les fils électriques sont toujours là. Je me demande si cette électricité n’arrive pas de France, car la frontière est a cent cinquante mètres tout juste, mais impossible d’y aller, seul un sentier pédestre y conduit et le temps nous presse d’autant plus qu’il se gâte. Les nuages s’accumulent, menaçant, quand ça va tomber, je ne voudrais pas être dessous.
Il faut continuer, ne pas perdre de temps, aligner les kilomètres, j’ai l’impression qu’ils s’allongent d’ailleurs.
Je commence a avoir un put……. de mal au dos, ma femme ne dis rien depuis un bon moment déjà, je lui en suis reconnaissant, et je me demande si je ne l’ai pas embarquée dans une galère.
Un coup de guidon, je boque les freins, c’est une Range Rover face à nous, le découragement se fait jour.
Même pas dix minutes plus tard, je suis au par choc d’un 4X4 Allemand, sportivement, il se range des que possible, enfin, il avait compris que je n’allais pas rester éternellement derrière. Un merci de la main, c’est une dame qui conduit, je gaze un peu, je n’ai pas envie qu’il me rattrape maintenant, l’honneur des quadeurs en prendrait un coup !
Enfin, nous rejoignons la route, un arrêt au vieux pont de Lierca, le temps d’y faire deux photos, et la pluie s’abat en grosse goutes, depuis le temps que ça menaçait.
Pas le temps de mettre mes lunettes, j’ouvre tant que ça peu, nous sommes à deux cents mètres du camping, je m’engouffre sous l’auvent du camping-car, maintenant je m’en fiche.
Quelle put…. de journée, nous sommes fatigués comme jamais ce soir, la poursuite de notre périple est remis en cause, d’autant plus que la prochaine boucle fait cent cinquante huit kilomètres.
Enfin, demain est un autre jour !
bern@rd17- Râleur persistant
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Localisation : Charente-Maritime
Re: Boucle Catalane
merci bernard pour ce compte rendu
et oui tu a l'air d'en avoir bavé sur celle ci
une chance que tu n'avais pas plus de km à faire
et bonne mer.. pour la suite que nous attendons avec impatience
et oui tu a l'air d'en avoir bavé sur celle ci
une chance que tu n'avais pas plus de km à faire
et bonne mer.. pour la suite que nous attendons avec impatience
jeanlou- Admin
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Re: Boucle Catalane
Bonjour bernard
et bien ! grosse fatigue cette 4 ème boucle.
En effet , les chemins , quand il ne sont pas trop roulant mais de type cassant,les km sont interminables, surtout au 3/4 de la rando :roll:
il y a du monde finalement dans ces chemins, j aurais pas cru en pleine semaine... :scratch:
Si vous êtes exténués, , il serait peut être sage de faire une petite pause demain et reprendre votre périple le surlendemain.
pars en éclaireur, seul , demain , pour te faire une idée sur les 30 premiers km , ensuite tu fais demi tour, pour débriefer avec madame.
Ainsi vous aurez les idées un peu plus claire :idea:
passer une bonne nuit, de repos.
Tous nos encouragements pour la suite de votre randonnée, et prudence, ce n' est pas une course contre la montre.
et bien ! grosse fatigue cette 4 ème boucle.
En effet , les chemins , quand il ne sont pas trop roulant mais de type cassant,les km sont interminables, surtout au 3/4 de la rando :roll:
il y a du monde finalement dans ces chemins, j aurais pas cru en pleine semaine... :scratch:
Si vous êtes exténués, , il serait peut être sage de faire une petite pause demain et reprendre votre périple le surlendemain.
pars en éclaireur, seul , demain , pour te faire une idée sur les 30 premiers km , ensuite tu fais demi tour, pour débriefer avec madame.
Ainsi vous aurez les idées un peu plus claire :idea:
passer une bonne nuit, de repos.
Tous nos encouragements pour la suite de votre randonnée, et prudence, ce n' est pas une course contre la montre.
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thierrydetrept- Membre assidu
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Age : 58
Localisation : Isère 38 , du coté des Balmes Dauphinoises
Re: Boucle Catalane
Bravo Bernard , et merci pour tes récits et tes images ,
vraiment beau la Catalogne ,
malgré les chemins cassants :affraid: ,
Arrête toi au retour si vous passez par là .
A+
vraiment beau la Catalogne ,
malgré les chemins cassants :affraid: ,
Arrête toi au retour si vous passez par là .
A+
"Celui qui se perd dans sa passion à moins a perdre
que celui qui perd sa passion "
https://kymcoquad.forumactif.org/t1993-mon-nouveau-jouet-450-xc
;) XC 450 :!:
jiche 64- Membre actif
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Date d'inscription : 13/08/2012
Age : 57
Localisation : San Palay (Pays Basque)
re:boucle catalane
Bonjour à tous,
j'ai retrouvé une connexion internet, je vais vous tenir informé de la suite;
Aujourd’hui, nous sommes de retour en France et actuellement dans le beau pays de jiche64, jean-Claude, si tu me lis, téléphone moi si tu as le temps que l'on se voit, ça nous feras plaisir.
° 5
Donc la boucle Catalane version 2015 est terminée, je vais vous conter la n° 5, la 6 est en cours d'écriture, je vous mets des photos tout à l'heure.
Vendredi 12 juin
Initialement, nous avions prévus de faire cette boucle aujourd’hui, mais la météo devait être mauvaise, il n’en fut rien.
Par contre, demain doit nous apporter de la pluie, tant pis, le temps ( horaire) nous presse.
Samedi 13 juin
Avec 158 kilomètres de prévu, nous avons mis le réveil, et c’est a huit heures trente que nous prenons le départ.
Nous contournons la ville de Camprodon, partout, des drapeaux Catalans pavoisent, certaines villes ont apposés des panneaux pour se déclarer favorable à l’indépendance. Ici tout est vert, à l’évidence, c’est un tourisme de randonnées ; l’on pourrait se croire dans de petits villages Suisse, le niveau de vie en moins.
Malgré une circulation tout à fait tranquille, je suis heureux de quitter la route principale pour une voie secondaire, un coup d’œil au road-book, c’est bien dans ce village que prends la piste qui doit nous mener en altitude. Je m’arrête le temps d’une photo, il a plus cette nuit, et un petit crachin nous est tombé dessus tout à l’heure, de ce fait les nuages se sont formés dans les vallées. Le panorama est sublime, le genre de carte postale à donner le bleus à un citadin.
Un groupe de voitures nous dépassent, j’aperçois une maman au volant d’un 4 X 4 avec ces gamins, certes, la piste est belle, mais nous sommes tout de même en montagne. Je suis donc cette dame, sans intentions aucune, la mienne étant derrière, quand elle se rabat sur le coté, je la double avec grand plaisir, ma fierté en prends un coup, c’est simplement pour téléphoner qu’elle s’est rangée. Tout dépité, je continue, la piste est belle et large, mais Kymi s’essouffle,
son carburateur ,n’aime pas l’altitude, à la pause suivante, je jette un œil au gps : 2038 m.
Ici , c’est le domaine des sapins, c’est fabuleux de rouler là, presque un rêve, mais c’est aussi là que paissent les troupeaux. Un groupe de chevaux et de vaches occupent la piste, il va falloir se frayer un chemin, au petit pas, je m’approche, un cheval me regarde fixement, il me défît c’est certain. Je m’avance encore, arrivé sur lui, il daigne se pousser. Maintenant, c’est au travers du groupe de bovins qu’il va falloir passer, c’est chaud, les vaches sont nombreuses, et ce sont des animaux imprévisibles. Je ne dois surtout pas les effrayer, ce serait dangereux, au plus profond de mes souvenirs d’enfance, je me souviens d’un troupeaux de vaches qui avaient prit peur, les animaux foncent droit devant, gare à celui qui ne s’écartera pas à temps. Enfin, la dernière qui me barre le passage fait un pas, j’accélère doucement, puis un peu plus de gaz pour quitter cet endroit. La piste continue, nous perdons de l’altitude, les sapins laissent place aux feuillus, sans nous concerter, nous partageons le même enthousiasme, jamais nous n’avons traversés un si beau lieu, quel ravissement, voilà un souvenir qui nous restera. En redescendant vers les villages, nous retrouvons les voitures, bien que nous soyons sur une piste de terre, c’est une Seat Léone qui nous croisent, bientôt suivit par un 4X4.
Maintenant, une liaison sur le goudron doit nous permettre de continuer cette boucle, j’hésite un moment à prendre à gauche, et nous nous retrouvons sur une voie rapide, un tunnel, un et d, le gps perd le satellite, complètement perdus, je me gare sur un refuge pour m’orienter, il fallait prendre à gauche, je repère une piste à droite qui doit me permettre de me retrouver du bon coté. Un pont, une petite route qui sur le gps doit me ramener sur mon tracé initial, enfin je me retrouve, mais dans quel sens prendre cette foutue boucle !
Evidement, j’ai remonté au nord, il fallait prendre au sud, c’est ce qui s’appelle jardiner ça !
Bien sûr, il nous manquait la pluie, voilà, c’est chose faite, juste pour traverser la grande ville. Prévoyant, j’ai pris le Tomtom, mieux que le Dakota pour la navigation routière. La pluie nous laisse à peine mouillés. Je m’engage sur un petit chemin à droite, mon road-book est formel, mais depuis la dernière édition, bien de l’eau est passé sous les ponts, et la rivière est largement sortit de son lit ravageant le chemin le laissant boueux et encombré de branchage .
Fortement incité par ma femme je fais demi tour et reprends la route, le bon tracé m’attends plus loin. Dans le village de Oix, la carte du gps se révèle incomplète, le Dakota en profite pour buguer, je rate le chemin au pied du château et me retrouve sur la route qui déviait une portion difficile, dommage, j’aurais bien aimé essayer. A rouler sur le goudron, on se relâche, et je rate l’embranchement. Demi tour et je nous lance sur un chemin en mauvais état, derrière, je sens ma femme qui peste, le temps s’écoule, et notre camp de base est encore loin.
Le chemin est sérieusement dégradé, sous les futaies, il fait noir, sortis de la forêt, le sentier s’élève, des cailloux gros comme des rochers ( enfin quasiment) gênent la progression.
D’un coté la montagne, de l’autre le vide, mais j’y suis presque habitué, ce ne serait pas déplaisant si le ciel n’était pas à l’orage. Je fais tout pour éviter les cahots à ma passagère car cela fait des heures que nous roulons.
Toujours dans les hauteurs, un panneau de randonnée indique qu’il reste 10 km,. Encore ! ronchonne ma femme. Un autre troupeau de ruminants, et toujours les même geste, descendre, ouvrir la barrière, passer, et descendre de nouveau pour refermer la clôture et il faudra faire pareil à la sortie de l’enclos. Toujours au ralentis, louvoyer entre les bêtes, elles sont nombreuses et il y a encore du chemin a faire pour s’extraire de ce pas délicat.
Au moment ou je passe tout près d’une vache, celle-ci esquisse un mouvement de tête, en un éclair, je pense que nous allons prendre un coup de corne dans les jambes, ça risque d’être dramatique, non c’est un mouvement de peur, c’est pourtant elle qui m’aura fiché la trouille.
Une famille en promenade nous croisent, c’est bon signe, le camping n’est plus loin.
Encore 175 km au compteur, belle journée, dommage que le temps se soit montré incertain, ça a gâché un peu notre plaisir.
Jamais au grand jamais, nous n'avons vus d'aussi beaux paysages, de l’intérieur si j'ose dire
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j'ai retrouvé une connexion internet, je vais vous tenir informé de la suite;
Aujourd’hui, nous sommes de retour en France et actuellement dans le beau pays de jiche64, jean-Claude, si tu me lis, téléphone moi si tu as le temps que l'on se voit, ça nous feras plaisir.
° 5
Donc la boucle Catalane version 2015 est terminée, je vais vous conter la n° 5, la 6 est en cours d'écriture, je vous mets des photos tout à l'heure.
Vendredi 12 juin
Initialement, nous avions prévus de faire cette boucle aujourd’hui, mais la météo devait être mauvaise, il n’en fut rien.
Par contre, demain doit nous apporter de la pluie, tant pis, le temps ( horaire) nous presse.
Samedi 13 juin
Avec 158 kilomètres de prévu, nous avons mis le réveil, et c’est a huit heures trente que nous prenons le départ.
Nous contournons la ville de Camprodon, partout, des drapeaux Catalans pavoisent, certaines villes ont apposés des panneaux pour se déclarer favorable à l’indépendance. Ici tout est vert, à l’évidence, c’est un tourisme de randonnées ; l’on pourrait se croire dans de petits villages Suisse, le niveau de vie en moins.
Malgré une circulation tout à fait tranquille, je suis heureux de quitter la route principale pour une voie secondaire, un coup d’œil au road-book, c’est bien dans ce village que prends la piste qui doit nous mener en altitude. Je m’arrête le temps d’une photo, il a plus cette nuit, et un petit crachin nous est tombé dessus tout à l’heure, de ce fait les nuages se sont formés dans les vallées. Le panorama est sublime, le genre de carte postale à donner le bleus à un citadin.
Un groupe de voitures nous dépassent, j’aperçois une maman au volant d’un 4 X 4 avec ces gamins, certes, la piste est belle, mais nous sommes tout de même en montagne. Je suis donc cette dame, sans intentions aucune, la mienne étant derrière, quand elle se rabat sur le coté, je la double avec grand plaisir, ma fierté en prends un coup, c’est simplement pour téléphoner qu’elle s’est rangée. Tout dépité, je continue, la piste est belle et large, mais Kymi s’essouffle,
son carburateur ,n’aime pas l’altitude, à la pause suivante, je jette un œil au gps : 2038 m.
Ici , c’est le domaine des sapins, c’est fabuleux de rouler là, presque un rêve, mais c’est aussi là que paissent les troupeaux. Un groupe de chevaux et de vaches occupent la piste, il va falloir se frayer un chemin, au petit pas, je m’approche, un cheval me regarde fixement, il me défît c’est certain. Je m’avance encore, arrivé sur lui, il daigne se pousser. Maintenant, c’est au travers du groupe de bovins qu’il va falloir passer, c’est chaud, les vaches sont nombreuses, et ce sont des animaux imprévisibles. Je ne dois surtout pas les effrayer, ce serait dangereux, au plus profond de mes souvenirs d’enfance, je me souviens d’un troupeaux de vaches qui avaient prit peur, les animaux foncent droit devant, gare à celui qui ne s’écartera pas à temps. Enfin, la dernière qui me barre le passage fait un pas, j’accélère doucement, puis un peu plus de gaz pour quitter cet endroit. La piste continue, nous perdons de l’altitude, les sapins laissent place aux feuillus, sans nous concerter, nous partageons le même enthousiasme, jamais nous n’avons traversés un si beau lieu, quel ravissement, voilà un souvenir qui nous restera. En redescendant vers les villages, nous retrouvons les voitures, bien que nous soyons sur une piste de terre, c’est une Seat Léone qui nous croisent, bientôt suivit par un 4X4.
Maintenant, une liaison sur le goudron doit nous permettre de continuer cette boucle, j’hésite un moment à prendre à gauche, et nous nous retrouvons sur une voie rapide, un tunnel, un et d, le gps perd le satellite, complètement perdus, je me gare sur un refuge pour m’orienter, il fallait prendre à gauche, je repère une piste à droite qui doit me permettre de me retrouver du bon coté. Un pont, une petite route qui sur le gps doit me ramener sur mon tracé initial, enfin je me retrouve, mais dans quel sens prendre cette foutue boucle !
Evidement, j’ai remonté au nord, il fallait prendre au sud, c’est ce qui s’appelle jardiner ça !
Bien sûr, il nous manquait la pluie, voilà, c’est chose faite, juste pour traverser la grande ville. Prévoyant, j’ai pris le Tomtom, mieux que le Dakota pour la navigation routière. La pluie nous laisse à peine mouillés. Je m’engage sur un petit chemin à droite, mon road-book est formel, mais depuis la dernière édition, bien de l’eau est passé sous les ponts, et la rivière est largement sortit de son lit ravageant le chemin le laissant boueux et encombré de branchage .
Fortement incité par ma femme je fais demi tour et reprends la route, le bon tracé m’attends plus loin. Dans le village de Oix, la carte du gps se révèle incomplète, le Dakota en profite pour buguer, je rate le chemin au pied du château et me retrouve sur la route qui déviait une portion difficile, dommage, j’aurais bien aimé essayer. A rouler sur le goudron, on se relâche, et je rate l’embranchement. Demi tour et je nous lance sur un chemin en mauvais état, derrière, je sens ma femme qui peste, le temps s’écoule, et notre camp de base est encore loin.
Le chemin est sérieusement dégradé, sous les futaies, il fait noir, sortis de la forêt, le sentier s’élève, des cailloux gros comme des rochers ( enfin quasiment) gênent la progression.
D’un coté la montagne, de l’autre le vide, mais j’y suis presque habitué, ce ne serait pas déplaisant si le ciel n’était pas à l’orage. Je fais tout pour éviter les cahots à ma passagère car cela fait des heures que nous roulons.
Toujours dans les hauteurs, un panneau de randonnée indique qu’il reste 10 km,. Encore ! ronchonne ma femme. Un autre troupeau de ruminants, et toujours les même geste, descendre, ouvrir la barrière, passer, et descendre de nouveau pour refermer la clôture et il faudra faire pareil à la sortie de l’enclos. Toujours au ralentis, louvoyer entre les bêtes, elles sont nombreuses et il y a encore du chemin a faire pour s’extraire de ce pas délicat.
Au moment ou je passe tout près d’une vache, celle-ci esquisse un mouvement de tête, en un éclair, je pense que nous allons prendre un coup de corne dans les jambes, ça risque d’être dramatique, non c’est un mouvement de peur, c’est pourtant elle qui m’aura fiché la trouille.
Une famille en promenade nous croisent, c’est bon signe, le camping n’est plus loin.
Encore 175 km au compteur, belle journée, dommage que le temps se soit montré incertain, ça a gâché un peu notre plaisir.
Jamais au grand jamais, nous n'avons vus d'aussi beaux paysages, de l’intérieur si j'ose dire
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bern@rd17- Râleur persistant
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